Chambéry sociale et écologiste : nos réponses aux questions de l'APEI

Publié le par Chambéry CAP A GAUCHE

Chambéry sociale et écologiste : nos réponses aux questions de l'APEI

L'Association des parents, des personnes handicapées mentales et de leurs amis, de Chambéry a questionné les candidats aux élections municipales.

Vous trouverez ci-dessous nos réponses aux questions posées lors de la table ronde du 5 mars 2020

Liste « Chambéry Sociale & Écologiste ! » menée par Sarah HAMOUDI-WILKOWSKY et Gérard VOLAT

Tout d’abord, vous vous présentons à nouveau nos excuses pour n’avoir pas répondu à temps à votre invitation pour la table ronde du 5 mars 2020, et nous vous remercions d’avoir bien voulu nous transmettre les questions posées à cette occasion afin de nous permettre d’y répondre.

Nous espérons que vous pourrez les porter de manière adaptée à la connaissance des personnes concernées.

Nos réponses concernant « Les transports en commun »

Tout d’abord, précisons que les transports en commun (bus) sur Chambéry sont de la compétence de Grand Chambéry, et pas directement de la ville de Chambéry.

Cependant, comme l’indique notre programme (document joint), les délégués communautaires issus du Conseil municipal de Chambéry agiront pour reconsidérer la structure et l’organisation du réseau de bus afin d’améliorer son efficacité au bénéfice des usagers (durée et pénibilité des trajets).

Ils agiront pour que les habitant·e·s, et les acteurs du territoire soient associé·e·s à l’étude des besoins (comités d’usagers, commissions d’accessibilité).

Plus concrètement :

Avoir plus de bus aux heures de pointe, respect des heures de passage, difficultés pour les personnes âgées et les personnes handicapées : oui, tout cela sera amélioré en augmentant la fréquence aux horaires de pointe, en prévoyant des bus de plus grande capacité (notamment articulés, ce qui nécessitera parfois des aménagements ou d’adapter les itinéraires), et si besoin en prévoyant par exemple une ligne complémentaire desservant correctement lycée et collège.

Avoir plus de bus les week-ends et jours fériés : nous réorganiserons progressivement tout le réseau de bus, les fréquences, les horaires, y compris le soir tard, le matin tôt, les week-ends et les jours fériés, en nous appuyant sur les demandes et les besoins des usagers. Les besoins de secteurs ou d’établissements particuliers, comme les stades, les salles de spectacles, les établissement scolaires mais aussi les ESAT et les EHPAD (hébergement de personnes âgées dépendantes), feront l’objet d’une attention particulière.

Certains chauffeurs démarrent brutalement : les surnombres et bousculades provoquées par l’insuffisance de certaines dessertes « mettent la pression » sur les conducteurs ou conductrices. L’amélioration de ces dessertes permettra en grande partie de remédier à ce problème.

Nous veillerons aussi à ce que les conducteurs - conductrices soient tou.te.s formés à la « conduite douce » et puissent, de temps en temps, autoévaluer la qualité de leur conduite par des moyens appropriés (bus permettant de détecter par exemple l'utilisation des rapports de boîte de vitesses, l'accélération en descente ou lors des arrêts ou démarrages du véhicule). Des enquêtes auprès des usagers, et la présence d’agents dans les bus, permettront d’avoir des retours à ce sujet.

Pas assez d’arrêts de bus et ils sont trop petits : oui, la répartition des arrêts de bus et la dimension des abris seront réadaptées en fonction des besoins.

Actuellement, les arrêts sont « standard » et fournis par le bénéficiaire d’un contrat qui conçoit ces abris surtout en fonction de son propre besoin : LA PUBLICITÉ !

Ce contrat sera révisé dès que possible et le cahier des charge de conception et d’installation des abris sera complètement revu (y compris concernant l’éclairage, la position des bancs, des horaires …), en y associant les usagers.

Les abonnements sont trop chers : Nous instaurerons la GRATUIT É POUR TOU.TE.S DES TRANSPORTS EN BUS ! Ce que payent actuellement les usagers (15% du budget « bus » du Grand Chambéry, soit environ 4 M€/an), sera compensé par le budget de la collectivité et par une augmentation de la contribution des employeurs.

La GRATUITÉ , c’est bon pour le porte-monnaie, sans avoir à remplir des tas de papiers pour obtenir – ou pas – des tarifs « sociaux » !

Associée à l’amélioration du réseau et à une limitation concertée des accès en voiture dans les centres-villes, la gratuité augmentera la fréquentation des bus (c’est le cas dans les villes qui l’ont appliquée) : donc, c’est bon pour l’environnement (baisse des émissions de gaz à effet de serre) et pour la santé (qualité de l’air) !

Les personnes handicapées sont mal écoutées par ceux qui s’occupent des abonnements : la sensibilisation et la formation à l’écoute des personnes, quelles qu’elles soient, est déjà en partie faite, mais elle est insuffisante et nous veillerons à l’améliorer : cela nécessite des moyens et de valoriser les personnels et leurs missions.

Pourrait-il y avoir des contrôleurs dans les bus : oui, une présence dans les bus de personnels formés doit être assurée lorsque c’est nécessaire (à certaines périodes ou horaires, ou dans certains secteurs ou à l’occasion d’évènements) pour veiller au bon comportement des usagers entre eux et envers les conducteurs.

Cette présence bienveillante sera assurée même si les bus deviennent « gratuits » !

Nos réponses concernant la sécurité

Les pompiers, les policiers savent-ils parler aux « handicapés mentaux » :

nous veillerons en effet à ce que la sensibilisation et la formation à l’écoute des personnes, y compris handicapées mentales, concerne aussi les policiers et les pompiers (en lien avec le Département).

Les voitures roulent trop vite en centre ville, les passages piétons ne sont pas

assez grands, ralentisseur devant l’ESAT :

En parallèle à la réorganisation du réseau de bus, nous réorganiserons progressivement la circulation des voitures en centre ville, en donnant plus de place aux zones sécurisées pour les piétons (zones 20 km/h).

La dimension des passages piétons est normalisée, mais certaines de leurs caractéristiques peuvent être adaptées pour répondre aux besoins exprimés par les usagers. Ces demandes d’adaptations devront être présentées lors des commissions accessibilité pour être étudiées par les services techniques en lien avec les usagers concernés.

De même, la mise en place d’un ralentisseur devant l’ESAT pourra être proposée et étudiée, dans le respect de la réglementation de la voirie.

Nos réponses concernant les équipements publics

Eau chaude des piscines, avis des habitants lors des constructions d’équipements, images des lieux sur les panneaux signalétiques, plus de bancs, places de parking PMR, toilettes publiques, accessibilité pour les personnes en situation de handicap mental :

L’ensemble de ces sujets relèvent essentiellement d’une concertation active avec les habitants, et notamment avec les personnes handicapées elles-mêmes et les associations.

Cette concertation passe en particulier par les commissions communales et intercommunales d’accessibilité. Nous leur redonnerons leurs pleins pouvoirs pour associer véritablement et plus fréquemment (au moins 4 fois par an au lieu d’une seule fois actuellement) les personnes concernées et les associations à la conception en amont, des équipements, des locaux recevant du public (y compris commerces) et des espaces publics.

Dans ce cadre, on devra en effet veiller à ce que les problématiques liées au handicap mental, encore mal traitées, soient mieux prises en compte dès la phase de conception et jusqu’à la réalisation des équipements ou espaces de vie.

Idem pour la signalétique urbaine. Celle-ci devra être complètement revue, en s’appuyant sur les nombreuses innovations existantes qui prennent en compte, au bénéfice de tous, le handicap mental.

Nos réponses concernant « Participation citoyenne » et

« éco-citoyenneté »

Rencontrer le maire pour mieux le connaître : si elle est élue Maire de Chambéry, Sarah HAMOUDI-WILKOWSKY organisera son calendrier pour aller rapidement à la rencontre des habitan·te·s de tous les quartiers ou secteurs de la ville. Elle aura également à cœur de se présenter et d’écouter les habitants, lors de réunions, d’évènements, ou à la demande d’associations ou d’établissements comme les ESAT.

« Être dans » et recevoir Chambéry Magazine, traduction en « FALC », rencontres citoyennes, sensibilisation au tri et aux engrais… :

Certaines de ces demandes sont déjà prises en compte, mais les moyens devront être renforcés pour mieux y répondre pour toutes les populations et dans tous les quartiers.

D’autres demandes très diverses, exprimées ici ou qui seront exprimées lors des échanges avec la population, devront être prises en compte et portées par les élus et les services pour que des réponses soient apportées lorsque c’est possible.

Les éventuelles difficultés ou impossibilités devront être expliquées aux habitant.e.s et en particulier à celles ou ceux qui ont exprimé ces demandes.

Décoration de la ville pour Noël :

En effet, tous les quartiers ne sont pas traités avec la même attention lors des décorations festives, notamment lors des fêtes de fin d’année.

Cela sera revu en concertation avec les habitants et les associations de ces quartiers (notamment au travers des Conseils de quartier, et éventuellement via un budget participatif.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article